C'est un échec pour le très médiatique avocat Juan Branco. Jeudi 5 mars, il annonçait reprendre la défense de l'activiste russe Piotr Pavlenski, mis en examen après la diffusion de vidéos intimes de Benjamin Griveaux. Officiellement chargé du versant « politique et culturel » du dossier, il avait immédiatement demandé une expertise psychiatrique de l'ancien candidat à la Mairie de Paris. Une demande qui vient d'être refusée par la justice, explique « L'Obs ». C'était une demande très particulière de l'avocat. Dans un courrier adressé à la juge d'instruction de l'affaire, dont « Le Point » avait pris connaissance, il expliquait la raison d'une démarche peu usitée pour une victime. « Cette expertise apparaît à mon client comme particulièrement nécessaire afin de diagnostiquer un éventuel phénomène de dissociation cognitive présent chez M. Griveaux, et de le différencier éventuellement du plus classique syndrome de tartufferie présent en un certain nombre de décideurs politiques de haut niveau. » Mais Juan Branco n'a pas eu gain de cause dans cette requête. La juge d'instruction lui a opposé une fin de non-recevoir dans une ordonnance de rejet de demande d'acte signée le 9 mars. Elle explique que les expertises psychiatriques de Piotr Pavlenski et d'Alexandra de Taddeo sont nécessaires pour « réunir des éléments sur la personnalité des personnes mises en examen », il ne serait en revanche pas utile de le faire pour Benjamin Griveaux. Richard Malka, l'avocat de Benjamin Griveaux a, pour sa part, eu des propos moins amènes. Il qualifie ainsi la requête de « grotesque et assez haineuse ».
Griveaux,justice,expertise psychiatrique,Juan Branco,Piotr Pavlenski,Juge dinstruction,Alexandra de Taddeo,Richard Malka,
0 Comments